L’Échoppe s’est mobilisée contre le diabète le 14 novembre

La Journée mondiale du diabète a lieu chaque année le 14 novembre, à l’initiative de la Fédération internationale du diabète, de l’Organisation mondiale de la santé et des Nations Unies. Cette année, l’Échoppe a participé à une action de quartier très réussie organisée par la Ville de Grenoble.

Il y a près de 4 millions de diabétiques en France.

L’augmentation des cas de diabète est liée à l’évolution des modes de vie, surtout à une alimentation trop riche ou déséquilibrée en graisses et sucres et au manque d’activité physique.

Le diabète est associé au surpoids et à l’obésité. Les populations défavorisées sont davantage à risque de diabète.

Il est important d’aider les adhérents de l’Échoppe à prendre conscience des dangers de cette maladie et à adopter de bons comportements pour s’en protéger, autant par le choix des aliments que par l’exercice physique régulier.

Dans la cour de l’Échoppe, un stand animé par deux diététiciennes de la CPTS (Communauté professionnelle territoriale de santé) a  sensibilisé le public aux dangers des aliments  trop sucrés.

Une diététicienne a montré les bienfaits des fibres, notamment les pâtes semi complètes achetées récemment par l’Échoppe.

Le stand présentait l’équivalent en morceaux de sucre de certains  produits distribués à l’Échoppe, un moyen efficace de faire réagir les gens, adhérents et bénévoles !

Les adhérents qui venaient chercher leur colis sont venus voir le stand de près et discuter avec les professionnelles présentes.

C’était une bonne idée de faire ce stand un jour de distribution.

Deux vélos fixes étaient à disposition dans la cour pour inciter les personnes à pratiquer une activité physique adaptée.

Surprise : un grand nombre de nos adhérents sont montés sur les vélos, même plus âgés, et même en tenue inadaptée à cet exercice ! Beaucoup de retours positifs, une occasion pour certains de raconter des souvenirs en lien avec leur activité physique passée ou d’évoquer des problèmes de poids… Certains étudiants sont restés pendant 15-20 minutes à pédaler.

Et si on mettait à disposition un ou deux vélos dans la cour pour favoriser l’activité sportive des adhérents en attendant d’être servi ?

Beaucoup de personnes sont venues se faire dépister, s’informer ou discuter à la pharmacie Malherbe et à la Maison des Habitants. Il y a même eu un petit parcours de marche, en plus des vélos de l’Échoppe. Le bilan global fait état de 177 contacts et d’une quarantaine de tests de glycémie. Les personnes avaient généralement plus de 50 ans, étaient des femmes pour les deux -tiers. La majorité des personnes rencontrées étaient concernées elles-mêmes par le diabète ou connaissaient de près ou de loin une personne diabétique.

Élisabeth Olléon, référente de l’Échoppe au Diaconat

Retour en haut